LOSING IT
Samaa Wakim & Samar Haddad King
LOSING IT
Samaa Wakim & Samar Haddad King
Les deux artistes palestiniennes Samaa Wakim, danseuse, et Samar Haddad King, musicienne, signent une puissante performance sonore et dansée. Samaa ausculte sa condition palestinienne à travers les traces mémorielles laissées par les conflits. Des souvenirs électriques refont surface tels des fantômes du passé gorgés de privation de liberté face à l’occupation. Sur le plateau, une sangle de funambule coupe la scène en deux. À mesure que la terreur reprend le dessus, Samaa tente de garder son équilibre, s’effondre et se relève. La musique de Samar dialogue en direct avec la danse en mélangeant sons, voix, cris et fracas. Ensemble, elles replongent dans les univers fantastiques qu’elles s’imaginaient enfants pour permettre à l’espoir de supplanter la peur.
Tarifs C
- Enfant & adhérent 15-25 ans : 10 €
- Adhérent réduit : 12 €
- Adhérent classique : 14 €
- Tarif plein : 20 €
Avec le soutien de l'ONDA – Office national de diffusion artistique
La presse en parle
Dans l’univers de Samaa Wakim, le corps vibre et s’abandonne sous l’effet de la musique aux basses profondes dans une boîte de nuit ; à moins que cette vibration ne soit l’effet du passage d’un avion de guerre. Tout se mélange. Dans l’univers de Samaa Wakim, un sifflement est un chant, ou une roquette. Le corps devient ainsi à la fois tabernacle et ostensoir.
Auguste Poulon, I/O Gazette
Dire que ce spectacle radical et bouleversant qui fait danser les traumatismes de la cause palestinienne est encore plus nécessaire aujourd’hui tient de l’euphémisme.
Luc Hernandez, Exit Mag
Cocréation : Samaa Wakim & Samar Haddad King / Chorégraphie et performance : Samaa Wakim / Musique et instrument : Samar Haddad King / Lumières : Cord Haldun / Musique : Turathy (album : Autostrad) prière par : Mounira Wakim
Coproduction : Theaterformen festival / YAA samar! Dance theater / Khashabi theater
Production déléguée : Sens Interdits
Avec le soutien de : ONDA – Office national de diffusion artistique
Samaa Wakim ausculte sa condition palestinienne à travers les traces mémorielles laissées par les conflits. Son récit chorégraphique convoque des souvenirs poignants qui s’entrechoquent avec la partition sonore jouée live par Samar Haddad King. Une expérience scénique intense qui met en lumière la façon dont le corps sédimente et incarne les traumatismes des générations précédentes.
Grandir dans une zone en guerre, c’est être habitée en permanence par la politique et la violence. Dans Losing It, Samaa Wakim interroge la façon dont cette expérience a joué dans la construction de son identité, en explorant comment le traumatisme des générations passées se manifeste dans son propre corps. L’artiste palestinienne replonge dans les univers fantastiques qu’elle s’imaginait petite pour surmonter la peur et survivre alors qu’elle grandissait sous l’occupation.
À mesure que la terreur reprend le dessus, son monde se désintègre, ses repères se brouillent et la frontière entre réel et fiction disparaît, autant dans l’espace physique que sonore. Le dialogue entre la musique live de Samar Haddad King et la voix de Samaa Wakim crée un univers dans lequel les sons qui pouvaient l’effrayer ou la réconforter s’entremêlent, incarnant un passé et un présent qui viennent obscurcir l’avenir.
Losing it explore comment le traumatisme de générations précédentes s’exprime dans son propre corps et son identité par le mouvement et le son. Des souvenirs électriques refont surface tels des fantômes du passé gorgés de peur, de privation de liberté et d’espoir face à l’occupation.
En dialogue avec une bande-son jouée en direct, un monde introspectif joue dangereusement avec la survie et se dévoile sur scène. Des instants de vie aux gestes furtifs gravitent dans une boucle temporelle fantasmagorique et oscillent entre réalité du présent, bribes du passé et rêve étrange.