QUI SOM?

Baro d'evel

Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias

QUI SOM?

Baro d'evel

Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias

Après sa création cet été au Festival d’Avignon, la Scène nationale a le plaisir de coproduire et d’accueillir Qui Som?, un spectacle poétique et débordant d’humour qui se demande si nous savons qui nous sommes. Mêlant comédiennes et comédiens, danseuses et danseurs, musiciennes et musiciens, acrobates, clowns et céramistes, Qui som? libère une incroyable énergie vitale, une explosion de couleurs et de formes qui appelle de ses vœux un monde à venir : un monde qui se fabrique dans l’argile et dans nos corps. Entre vertige et émerveillement.

mar. 06 + mer. 07 + jeu. 08.05.25 > 20h
Anglet > Théâtre Quintaou

Cirque - Danse
Durée : ≈ 1h45

Tarifs A

  • Enfant & adhérent 15-25 ans : 10 €
  • Adhérent réduit : 16 €
  • Adhérent classique : 26 €
  • Tarif plein : 34 €
Places numérotées

Avec le soutien de l'ONDA – Office national de diffusion artistique

De Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias / Avec : Lucia Bocanegra, Noëmie Bouissou, Camille Decourtye, Miguel Fiol, Dimitri Jourde, Chen-Wei Lee, Blaï Mateu Trias ou Claudio Stellato, Yolanda Sey, Julian Sicard, Marti Soler, Maria Carolina Vieira, Guillermo Weickert / Collaboration à la mise en scène : Maria Muñoz & Pep Ramis – Mal Pelo / Collaboration à la dramaturgie : Barbara Métais-Chastanier / Scénographie, costumes : Lluc Castells / Création lumières : Cube / María de la Cámara, Gabriel Pari / Collaboration sonore et musicale : Fanny Thollot / Collaboration à la création musicale et composition : Pierre-François Dufour / Recherche des matières-couleurs : Bonnefrite / Ingénieur percussions céramiques : Thomas Pachoud / Régie générale : Romuald Simonneau / Céramiste : Sébastien De Groot / Régie plateau : Mathieu Miorin et Benjamin Porcedda / Régie lumières : Enzo Giordana / Régie son : Chloé Levoy / Habilleuse : Alba Viader / Cuisinier : Ricardo Gaiser / Direction déléguée, diffusion : LaurentBallay / Administratrice de production : Caroline Mazeaud / Chargé de production : Pierre Compayré / Attaché à l’administration : Élie Astier

Production : Baro d’evel
Coproduction : Festival d’Avignon / ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie / Festival GREC de Barcelona / Festival les Nuits de Fourvière / Festival Romaeuropa / MC93 - Maison de la Culture de Seine Saint Denis / Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique / Scène Nationale d’Albi-Tarn / Théâtre Dijon Bourgogne / Comédie de Genève / Les Théâtres, Aix-Marseille / Grand Théâtre de Provence / Le Parvis, Scène nationale Tarbes-Pyrénées / Centro Cutlural Belem Lisbon / Les Halles de Schaerbeek - Bruxelles / Festival la Strada Graz / Théâtre de Liège / CDN de Normandie-Rouen / Les Célestins Théâtre de Lyon / Scène nationale du Sud-Aquitain / Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux / Tandem, Scène nationale de Douai-Arras / Scène nationale de l’Essone / Théâtre Sénart, Scène nationale / Le Volcan, Scène nationale du Havre / Théâtre d’Orléans, Scène nationale / Le Grand R, La Roche sur Yon / Théâtre Châtillon Clamart / Malakoff, Scène nationale / Théâtre Les Gémeaux, Scène nationale – Sceaux / Cirque Théâtre Elbeuf PNC Normandie / SQY, Scène nationale de Saint-Quentin en Yvelines.
Avec l’aide de L’animal a l’esquena à Celrà / CIRCa – PNC Auch Gers Occitanie / La Grainerie / Théâtre Garonne, Scène européenne / La nouvelle Digue, Toulouse
Avec le soutien de : DGCA, Ministère de la Culture / Conseil départemental de la Haute Garonne / ARTCENA – Écrire pour le cirque
La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture - Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie / Pyrénées - Méditerranée et la Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée. Elle reçoit une aide au fonctionnement de la Ville de Toulouse.

Une guerre mondiale est à la porte et nous sommes témoins de l’horreur de la guerre sur des populations civiles, de la violence des inégalités dans nos sociétés, du racisme entre les peuples. La peur parle si fort qu’elle écrase la pensée et paralyse l’ensemble de l’humanité face au constat indéniable de l’effondrement du vivant. La crise terrible qui se présente à nous ouvre des questionnements profonds sur le sens que nous donnons à nos vies, aux choix qui s’offrent à nous, à ce que veut dire faire sa part. Comment sauvegarder notre capacité à créer, à ouvrir de nouveaux horizons ? Le monde brûle, partout des feux à éteindre, et tels des fous nous serions occupés à créer ? Mais qu’aurions-nous d’autre à tenter que de creuser le geste poétique, de lancer le rendez-vous vers la fabrication d’une œuvre ? Créer c’est tenter d’éteindre les feux, c’est la recherche d’unité, c’est l’entêtement à l’impossible, cette rage de réveiller le meilleur en nous. Le diptyque Là, sur la falaise s’est créé en 2018 avec comme ligne de fond la question de l’effondrement. Rejouer après les confinements, dans le contexte d’une actualité si tragique, a renforcé encore plus profondément notre conviction de la force et de l’énergie de vie que peut dégager le spectacle vivant même au milieu des ruines. Après la tournée de ce diptyque posé sur la crête nous voilà devant le défilé des possibles, celui des pires scénarios comme celui des plus lumineux. Il nous semble évident que pour s’autoriser à entrevoir du meilleur, il nous faut maintenir éveillés la joie et le désir en nous. Une des trames cachées de ce projet réside aussi dans le besoin intime que ressent chacun de l’équipe de se fabriquer des rituels pour se sentir relié au plus grand que nous en nous. Qu’avons-nous su inventer pour prendre le relais des rites religieux pour célébrer la naissance, la mort, l’amour ? Pourtant de notre lien au vivant et à ce qui nous entoure, la mémoire est là, la trace dans nos corps existe. Il nous faut fabriquer et pratiquer des rites exutoires, des rites de centrage, c’est-à-dire chanter danser bouger ensemble. Ce futur projet doit pouvoir être vécu et traversé comme une expérience poétique. L’espace doit voyager, porter la marque d’un acte unique. Nous tenterons de déployer dans les théâtres des installations qui transformeront l’ensemble des halls, des salles, des billetteries. Nous souhaitons pouvoir cuisiner au sein du théâtre, partager, faire goûter, pour préparer le voyage, le rendez-vous vers la scène, une scène vide où tout se construit à échelle humaine. Cela commence là, avec celles et ceux qui nous accueillent, pouvoir partager la pièce, un repas, une fête. C’est cet esprit de troupe, venant de nos années en chapiteau, qui nous donne la certitude que ce projet doit travailler à ce besoin de lien par la fête, la célébration.